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De la cocaïne aurait-elle été retrouvée au sein de la Maison-Blanche ? La question se pose après la découverte dimanche 2 juillet 2023 d’un « objet inconnu » dans l’enceinte présidentielle américaine, rapporte Le Parisien, mardi 4 juillet 2023. Une enquête du Secret service, l’agence gouvernementale de la Sécurité intérieure des États-Unis, a été ouverte. Selon des communications radio internes, il s’agirait de cocaïne.
« Dimanche soir, le complexe de la Maison-Blanche a été fermé par précaution car des agents de la division en uniforme du Secret service ont enquêté sur un objet inconnu trouvé dans une zone de travail », a déclaré le porte-parole du Secret service, Anthony Guglielmi, dans un communiqué publié mardi.
« Du chlorhydrate de cocaïne »
Il ressort des conversations radio entre les pompiers et les services médicaux d’urgence de Washington que la substance poudreuse était inoffensive, selon ABC News. « Nous avons une barre jaune indiquant du chlorhydrate de cocaïne », auraient notamment déclaré les secours lors d’un premier test effectué sur les lieux. La poudre a été récupérée dans l’aile ouest de la Maison-Blanche. C’est là que se trouve le Bureau ovale où officie Joe Biden. Une cinquantaine de personnes travaillent également dans cette zone qui est, en partie, ouverte aux visiteurs le week-end.
Mais, à qui cette poudre appartient-elle ? Le Secret service n’a pas précisé si des visites avaient eu lieu ce week-end. De son côté, le président américain était à Camp David, dans le Maryland, dimanche, au moment de la découverte. La substance est en cours d’examen au sein d’un laboratoire « pour une évaluation plus approfondie », précise le communiqué.
Une vigilance accrue
Les autorités américaines sont particulièrement vigilantes sur ce genre de découverte depuis septembre 2001 en raison de potentielles attaques bioterroristes, explique Le Parisien. Peu de temps après les attentats du World Trade center, des enveloppes contenant une poudre blanche suspecte avaient été envoyées aux grands médias américains, à des sénateurs, à la CIA ainsi qu’à la Cour suprême. Deux postiers de Washington avaient par ailleurs péri après avoir été en contact avec du bacille de charbon, la bactérie à l’origine de l’anthrax.
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