Irène Severin Sossou
Les membres du Groupe d’Étude Technique et des Légendes de la CAF au rang desquels figure l’ex footballeur camerounais, ont rencontré la presse pour une discussion technique et tactique sur la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Au cours de cette rencontre avec au menu la question de l’arbitrage, le Camerounais Joseph Antoine Bell a dézingué les mauvais perdants.
Si le niveau de l’arbitrage au cours cette édition de la CAN, est jugé satisfaisant ou mieux “très élevé” par des experts et membres de la CAF, il convient également de souligner qu’il souffre de plusieurs critiques provenant des supporters des équipes vaincues. Ce que Joseph Antoine Bell n’est pas prêt de gober. Pour lui, ce sont les mauvais perdants qui accusent l’arbitrage lors des compétitions. « Les perdants sont toujours ceux qui critiquent les arbitres », a pesté l’ancien gardien de but des Lions indomptables du Cameroun avant d’inviter les médias à faire très attention dans le relais de l’information.
Le vainqueur de la CAN en 1984 et en 1988 avec le Cameroun a fait savoir que l’arbitrage est désormais collégial depuis l’instauration de la VAR.
Ce n’est donc plus l’arbitre qui prend seul ses décisions. « Le règlement fait que si à la maison, (parce que ceux qui sont à la VAR voient la même chose que ceux qui regardent la télé dans leur salon) vous pensez qu’il y a une erreur, alors on appelle l’arbitre pour lui signaler qu’il se trompe et qu’il doit venir revoir l’action », a souligné Joseph Antoine Bell avant de notifier que si l’arbitre consulte la VAR et prend une décision, « vous ne pouvez pas l’accuser parce que ça veut dire que toute l’équipe d’arbitrage a jugé qu’il ne se trompait pas », autrement c’est « toutes les équipes qui courraient après un match pour s’en prendre à l’arbitre, soyez sûr qu’elles se trompent », a déclaré l’ex-international camerounais.
Dans les discussions, les membres du groupe ont expliqué que cette CAN a favorisé les conditions pour que les arbitres travaillent en toute tranquillité. Aussi, ils ont révélé que les arbitres n’ont pas de contact avec l’extérieur en dehors des matchs et retournent à leur hôtel dont le nom est gardé secret d’ailleurs, après les matchs. Pour rappel, l’arbitre Gabonais Pierre Atcho et de ses assistants Boris Ditsoga et Carine Atezambong ont été sanctionnés et écartés pour le reste de la compétition. Une sanction qui s’est appliquée aussi aux arbitres en charge de la VAR, Samir Guezzaz et Mahmoud El Banna.
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