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Burkina: une cinquantaine de femmes enlevées

Une cinquantaine de femmes ont été enlevées jeudi, dans au sud-est de l’Arbinda, une zone réputée pour des activités terroristes. Plusieurs victimes

Une cinquantaine de femmes ont été enlevées jeudi, dans au sud-est de l’Arbinda, une zone réputée pour des activités terroristes. Plusieurs victimes, civils ou militaires ont d’ores et déjà été enregistrées dans cette région, depuis le début des attaques terroristes qui remonte à 2015.

Un groupe de femmes a été enlevé jeudi, à quelques kilomètres au sud-est de la commune d’Arbinda, dans la région du Sahel, dans le nord du Burkina Faso, une zone sous blocus de groupes djihadistes et qui est difficilement ravitaillée en vivres. Des premières informations qui parviennent à notre rédaction, il s’agit d’une cinquantaine de femme qui ont quitté leurs emplacements, à la quête de la pitance quotidienne.

« Elles étaient parties à la cueillette de fruits sauvages pour préparer la pitance quotidienne de leurs familles respectives, mais elles ne sont pas revenues », relate le quotidien Aujourd’hui.

« La nouvelle de leur rapt a été rapportée par celles qui ont pu s’échapper des griffes de leurs ravisseurs. Depuis, les recherches et les opérations de ratissage initiées par l’armée et les VDP (les Volontaires pour la défense de la patrie) sont restées infructueuses. […] Depuis le début des violences terroristes en 2015 au Burkina Faso, c’est la première fois, pointe Aujourd’hui, que des femmes sont victimes d’enlèvement. Pour l’heure, et en l’absence de revendication, les regards sont tournés vers les groupes armés terroristes qui écument la région (notamment le GSIM et l’EIGS). », rapporte RFI.

De nouvelles sources rapportent qu’un autre groupe d’une vingtaine femmes a été aussi enlevé le lendemain, au nord de la même commune. Certaines ont pu s’échapper et regagné leur village pour témoigner.

Depuis 2022, les attaques armées se sont nettement accrues dans la commune de l’Arbinda. Des morts et blessés, civils ou militaires sont légions dans des offensives des groupes armés qui ont suscité le départ de nombreuses personnes.

Augmentation du taux des déplacés

Le taux des déplacés au Burkina Faso a connu une augmentation considérable ces dernières années. Selon les données de l’ONG de lutte contre la faim (ACF), la population déplacée a augmenté de 2 000 %, avec plus de 1,7 million de personnes déplacées, depuis janvier 2019. En effet, explique ACF, plus de 160 000 nouveaux déplacés ont été enregistrés en janvier.

« Ce bond marque la deuxième plus forte augmentation mensuelle depuis le début de la crise humanitaire dans le pays il y a plus de trois ans », selon le Conseil norvégien pour les réfugiés, Action contre la Faim, Médecins du Monde France et Oxfam.

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