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Une mère tue son enfant et demande le certificat de l’inhumation

Au Sénégal, une mère est actuellement entre les mains de la justice après avoir tué son enfant de deux jours.

Au Sénégal, une mère est actuellement entre les mains de la justice après avoir tué son enfant de deux jours.

Ndèye Ngoné Wade encourt cinq ans de réclusion criminelle, si la juge de la Chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye suit le réquisitoire du parquet. Jugée pour infanticide, elle avait étranglé son bébé de sexe féminin, deux jours après sa naissance.

Deux jours après la naissance de son bébé de sexe féminin, Ndèye Ngoné Wade lui ôte la vie. Âgée de 32 ans au moment des faits, cette mère de deux enfants a étranglé son nourrisson jusqu’à lui occasionner une fracture et une luxation, relate le journal Enquête. D’ailleurs, le certificat de genre de mort parle de traumatisme intervenu dans un contexte d’étranglement.

Avec le cadavre de sa fille dans ses bras, elle se rend à la mairie de Keur Massar pour demander à l’officier d’état civil un certificat d’inhumation pour procéder à son enterrement. Mais l’officier, qui avait remarqué des anomalies dans le comportement de la dame, alerte les policiers qui ont vite procédé à son arrestation. Entendue, elle reconnaît avoir tué son enfant.

Toutefois, elle tente de justifier son crime en évoquant la honte qui l’animait d’être tombée enceinte et d’être rejetée par l’auteur de sa grossesse.

‘’J’étais perdue. Déjà, mes aînés, qui sont de pères différents, n’arrêtaient pas de demander après leurs géniteurs’’, avait-elle confié aux policiers. Des allégations qu’elle a réitérées devant le magistrat instructeur.

Face aux juges de la Chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye, Ndèye Ngoné Wade reconnaît le crime d’infanticide qu’on lui reproche. Placée sous mandat de dépôt depuis 2019, elle soutient qu’elle voulait garder son bébé.

‘’J’ai fait mes visites prénatales. Je regrette ce que j’ai fait’’, a-t-elle timidement soutenu.

Le maître des poursuites, qui est convaincu de la culpabilité de l’accusée, a finalement requis cinq ans de réclusion criminelle.

De son côté, l’avocate de la défense a plaidé la clémence du tribunal. Le verdict sera donc prononcé le 1er mars 2023.

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