Fakarey
Une mère de deux enfants, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a torturé à mort sa domestique de 11 ans, Margaret Joshua.
La suspecte, un microbiologiste travaillant dans l’un des instituts de recherche de Vom, dans l’État du Plateau au Nigeria, aurait forcé Joshua à s’asseoir dans un récipient rempli d’eau chaude.
L’eau chaude aurait donc brûlé les fesses de l’adolescente, qui est décédée dans un hôpital le lundi 14 novembre 2022.
Il a été rapporté que la victime de l’agression était originaire de l’État de Kebbi et qu’elle avait fui l’insécurité qui régnait dans sa communauté avant qu’un prétendu assistant ne l’emmène servir dans la maison familiale du suspect à Jos.
Selon une source, la suspecte, en plus de battre la victime, a refusé de l’inscrire à l’école depuis qu’elle a pris la fille.
Une torture répétitive ?
Grace Pam, coordinatrice pour l’État du Plateau de la Commission nationale des droits de l’homme (NHRC), dont le bureau suit l’affaire de l’agression, s’est dite convaincue qu’au vu du nombre de cicatrices et de blessures sur le corps de la défunte, la mère de deux enfants a dû lui faire subir une série de tortures, pendant la période où elle était dans la famille.
Ses mots : “Notre attention a été attirée sur la situation, lundi, par un membre du personnel de l’hôpital, qui a déclaré qu’une fillette de 11 ans avait été gravement battue et blessée par son tuteur, à Vom.
“La jeune fille avait des cicatrices et des brûlures sur le corps. On nous a dit qu’elle avait été emmenée à l’hôpital Mandela de Kaduna Vom avant d’être envoyée à Jos.
“Lorsque certains membres de notre personnel ont rencontré la suspecte au poste de police de Vom où elle était détenue, elle a avoué qu’elle l’avait battue et a affirmé que la jeune fille se masturbait et qu’elle la punissait pour qu’elle arrête.
“Elle a affirmé qu’elle ne savait pas ce qui lui arrivait car elle se sentait mal chaque fois qu’elle battait l’enfant.”
L’affaire d’agression a toutefois été transférée du poste de police de Kaduna Vom au quartier général de la police à Jos pendant que l’enquête se poursuit.
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