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A la découverte des Toubous, nommades du Sahara

« l’on ne devient pas Toubou, l’on nait Toubou »

 

Les Toubous communément appelés “Kanouri” sont répartis au Niger entre le nord de Gouré, le nord de N’guigmi et le Kaouar. Ils constituent une minorité à part. Ils seraient originaires des régions rocheuses du TIBESTI, et quoique généralement noirs, ils proviendraient d’un métissage entre noirs et blancs. Les TOUBOUS ont le goût de l’exploit et de l’aventure, aiment les armes et les expéditions. Leur individualisme très marqué accroît leur goût de l’indépendance. Au nombre d’un millier au Niger, ils se divisent en deux groupes principaux : les KECHERDA, qui mènent une vie semi-nomade, qui sont d’excellent caravaniers, de bons éleveurs et de bons chasseurs ; les WANDALLA, qui sont eux, aujourd’hui presque complètement sédentarisés.

Aux confins de la Libye, du Tchad et du Soudan vivent des nomades noirs que nous connaissons sous le nom de Toubou, terme qui désigne en fait les habitants du Tibesti mais en langue kanembou. Cette dénomination a été adopté par la colonisation française, elle est maintenant admise et est passée dans l’usage. Mais ce peuple ne se donne pas ce nom d’ensemble et n’éprouve pas clairement le sentiment de former une communauté aussi vaste. A la rigueur ils reconnaissent certains grands groupes : les Tédas dans le Nord, les Dazas dans le Sud. Ils écartent les Bideyat et les Zaghawa qu’ils considèrent comme des étrangers mais qui leur sont apparentés, et sont très proches d’eux.

L’Ennedi est l’une des dernières régions du monde à avoir été visitée par les européens et aussi l’une des dernière du Sahara à avoir été islamisée.

Les populations de l’Ennedi appartiennent à deux groupes principaux, distincts par leur langue.
LANGUE
Le Tedaga soit le Dazaga.

TRADITION

Les Toubous appellent leur culture « KUNDUDO » dans leur langue. En effet, on nait Toubou, on ne le devient pas. Tout Toubou obéit aux règles définies dans le « KUNDUDO ». Le KUNDUDO est un véritable arsenal de règles de bienséance et de code de bonne conduite aussi complets que rigoureux auxquels sont astreints les membres de la communauté. Le « KUNDUDO » est composé d’articles appelés « koloko » que même les non-initiés succomberaient sous son charme s’ils en avaient l’occasion de le découvrir et la chance de saisir sa portée. Le « KUNDUDO » se distingue de part sa pertinence car son caractère protecteur et coercitif n’a rien à envier à la charte des droits de l’homme en matière de défense des droits humains ou au code napoléonien en matière de répression des crimes ou délits. Le « KUNDUDO » est si bien élaboré et structuré que les Toubous en sont fiers et ce, à la limite de l’orgueil. Du fait justement de la dextérité de son contenu, le « KUNDUDO » vient tempérer les ardeurs de ses propres adeptes en prévoyant des clauses régissant les relations avec les autres communautés. Ainsi, à travers cette culture Toubou dont le socle est constitué entre autres de bravoure et de témérité, il y a là une mine de valeurs qui peuvent servir de repères pour le progrès de nos pays par exemple sur le plan sécuritaire.

STYLE VESTIMENTAIRE

Ce qui distingue les Toubous vestimentairement parlant, des autres ethnies c’est le Melhfa pour les femmes et le Bonnet pour les hommes.

Il y a aussi des coiffures propres aux femmes Toubous.

TISSU TOUBOU

En effet comme on peut le voir sur les images d’illustrations, le textile Toubou est très coloré et contient pleins de motifs, cela les singularise.

 

QUELQUES IMAGES ILLUSTRATIVES DES TOUBOUS ET LEURS PARTICULARITES

 

Femme Toubou

Hommes Toubous

Mariage Toubou

 

Festival de la culture Toubou

 

 

 

Au regard de tous les éléments cités plus hauts, la culture Toubou est très intéressante mais une chose est sure, « l’on ne devient pas Toubou, l’on nait Toubou »

 

 

 

 

 

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