«je prends un taxi pour…»une jeune dame échappe au kidnapping à Niamey

 J’ai failli être victime aujourd’hui.

Je vous raconte ma mésaventure de ce soir.

À la descente du service, je prends un taxi pour aller chez mon tailleur à kokaranta, en cours de route, je propose au Taximan de lui augmenter de l’argent pour qu’il m’attende et continuer avec moi à la maison, chose qu’il a accepté sans hésiter, entre temps, il me dit qui va aller revenir en attendant que je finisse, je lui ai dit ok ;15 Min après, il est revenu comme convenu, aussitôt rentré dans le taxi, il reçoit un appel et dit qu’il est avec une cliente et qu’il arrive, il me dit de patienter, il va prendre quelqu’un à la sonuci, arrivé là-bas, il prend deux gars, il me dit de céder le côté non-chauffeur à l’un et de retourner derrière, chose que j’ai faite. Il continue de rouler et rentre dans la cité satu, il roule jusqu’à je ne reconnais plus l’endroit et là, je lui dis que je suis pressé, je dois rentrer à la maison, il me dit de patienter un peu, il va déposer les deux gars. Quelques minutes après, je commence à appeler mes proches malheureusement pour moi ça ne passait pas, il n’y avait pas de réseau là où on était, je fais un faux appel en faisant semblant de parler avec un commissaire, c’est là que celui qui est à côté de moi a arraché mon téléphone et l’a jeté dehors avec mon sac à main et sachet que j’avais, il me tire par les cheveux et jette hors du taxi, le Taximan et le gars se mettent de côté et parlent tandis que l’autre me frappait au dos, je commençais à réciter toutes les invocations que j’ai dans la tête puisque je me disais qu’ils ne me laissaient pas en vie. Le Taximan fait signe au gars qui me frappait en lui disant de se barrer, il fait, marche, arrière en vitesse, je pensais qu’il allait m’écraser, ils s’en aillent et me laisse toute seule au milieu de nulle part. Je marchais jusqu’à j’ai rencontré deux garçons sur leurs charrettes, je les ai suppliés de me guider, car je ne savais pas où j’étais, c’est en ce temps qu’ils me disaient que je suis devant bangoula.

Bref, priez avant de sortir de chez vous, le dehors est risqué.